Article paru dans le journal l'Alsace le 18 mars 2012
Le phénomène Semino Rossi
Un regard de velours, une voix envoûtante… et la gente féminine succombe au charme latino de Semino Rossi. Rencontre et interview.
"C’est du vrai bonheur d’assister à ses concerts, ça fait tout oublier tout" raconte Josiane de Sermersheim.
Semino Rossi, de son vrai nom Omar Ernesto Semino est né en 1962 à Rosario, en Argentine. En une petite dizaine d’années, il a réussi une carrière de rêve, obtenant disque d’or, de platine, Golden Awards, Echo, Bambi et bien d’autres distinctions.
Josiane : Semino Rossi tu as couru le cachet, tu as fait la manche. Aujourd’hui, au sommet de la gloire en si peu de temps, c’est un rêve qui s’est réalisé ?
Semino : Je vis chaque jour comme dans un rêve. Oui, ça toujours été mon rêve d’être sur une scène et de chanter. Ça n’a pas été facile tous les jours, j’ai fait la manche pendant plus de 25 années, j’ai bourlingué dans des pays comme la France, la Suisse, l’Italie…
Josiane : Mais tu as eu des succès au Mexique et en Argentine ?
Semino : Non, je n’ai pas eu de succès ! J’ai cherché le succès, mais personne ne voulait de moi jusqu’au jour où, en Espagne, j’ai rencontré une dame qui travaillait pour "Universal Music" et elle qui m’a demandé si je pouvais envisager d’enregistrer une chanson en langue allemande. En 2004, mon premier titre Alle Rosen dieser Welt est diffusé par les radios. Vous pouvez me croire, quand je me suis entendu, j’en ai pleuré !
Josiane : Ton père était chanteur de tango et ta mère pianiste. Ta vie a-t-elle toujours été bercée par la musique ?
Semino : Chez nous on faisait de la musique tous les jours et on a tous appris à jouer des instruments de musique. Ma jeunesse a eu une influence sur le choix de mon métier.
Josiane : Tu as eu toutes les distinctions possibles pour tes CD. Est-ce que cela change l’artiste ?
Semino : Je pense que ça peut changer les gens, moi ça ne m’a pas changé, au contraire, je pense que cela me motive toujours un peu plus à être encore plus travailleur, plus ambitieux. À chaque fois que je rentre avec un prix, on fait la fête, mais je sais toujours que ce n’est pas un acquis, je le dois à mon public.
Josiane : Dans tes chansons tu rends souvent hommage à la vierge Marie. Tu es croyant ?
Semino : Oui, je suis croyant et pratiquant. À la fin de chaque concert, je remercie Dieu avec un Ave Maria et je n’ai pas honte de transmettre ma croyance à mon public pendant mon concert.
Josiane :Ton nouveau CD Tour Édition regorge de quelques surprises, des duos inattendus, des musiques latines…
Semino : Je pensais qu’il était temps de faire un peu autre chose, donc j’ai décidé de proposer quelques duos, entre autres avec Hélène Fischer et Katrin Jenkins, un medley avec Los Paraguayos et toutes ces chansons seront chantés pendant les concerts de ma tournée.
Josiane : Ta tournée passe par Strasbourg. Qu’est ce qui attend le spectateur ?
Semino : Avec mon équipe, on essaie tous les ans de faire autre chose. Cette année, ce sera un ballet avec de nouvelles chorégraphies, mes nouvelles chansons et des anciennes, et des duos puisque Katrin Jenkins et Los Paraguayos seront sur scène avec moi. Il y aura aussi un chanteur argentin et plein de surprises puisque, avec le public, c’est très interactif. Il faut dire que cette tournée 2012 c’est 52 dates dans dix pays, c’est franchement génial la diversité des gens que je rencontre.
Josiane : Et tes fans alsaciens ?
Semino : J’ai été surpris la première fois que j’ai chanté en Alsace par la générosité, la chaleur du public alsacien, et jamais je ne pourrais concevoir de ne pas rencontrer mon public. Je fais souvent deux heures de dédicaces, des photos. Avec les années, il y a même des liens qui se sont créés.
Josiane : Y aller lundi 26 mars à 20 h, au Zénith de Strasbourg. Il y a dix billets d’entrées à gagner avec L’Alsace.
Semino : Il y a quelques mois le premier FanClub Semino Rossi Alsace a été créé. "On a tous les jours des demandes d’adhésion, dit la présidente, Marie-Rose Anstett, de Mertzwiller. Au départ, j’étais une simple fan puis j’ai remarqué qu’on était nombreux à partager la même passion et j’ai décidé de monter ce fan-club".
Contacter sur internet : jacques-marierose-anstett@orange.fr
Paru le 18/03/2012 dans le journal l'Alsace
par Corinne Frech
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